PROGRAMME DE LA FONDATION PROSMI
La fondation
La fondation prosmi, Après la brillante élection le 21 Décembre 2011 de mon époux le professeur Alpha Condé à la magistrature suprême du pays, en ma qualité de Première Dame de la République, je mesure à juste titre les défis qui m’interpellent. La Guinée ce pays de l’Afrique de l’Ouest de près de 11millions d’habitants est indépendante depuis le 2 Octobre 1958.
Depuis son accession à la souveraineté nationale, la Guinée se trouve confrontée à un certain nombre de problèmes plongeant ainsi la population dans l’extrême pauvreté, l’exposition aux maladies de tout genre malgré l’immense richesse de son sol et de son sous sol.
Il s’agit entre autres :
D’un taux d’analphabétisme très élevé qui avoisine les 70% chez les adultes, du taux de mortalité maternelle qui est de 980/100.000 naissances vivantes, le taux de mortalité des enfants de moins de 5ans est de 163 pour 1000. Ce taux est de moins de 10 décès pour 1000 dans les pays de l’Union Européenne. L’espérance de vie à la naissance 57,3 ans, séroprévalence nationale du VIH/SIDA de 1,5% au sein de la population générale. Ce taux est environ de 2% chez les femmes en général, et de 5% chez les femmes enceintes.
Chaque jour le paludisme, la tuberculose, le Sida, les maladies diarrhéiques et les infections pulmonaires font des victimes.
La population a un accès limité aux services sociaux de base, à savoir la Santé, l’Éducation, l’Eau et l’Électricité.
Le chômage est considérable chez les jeunes. Les femmes et les jeunes ont un accès limité aux crédits, la majorité de la population n’a pas accès à plus de deux repas par jour.
C’est dans ce cadre que je me suis engagée à œuvrer inlassablement au côté du Gouvernement Guinéen pour l’amélioration des conditions de vie des populations.
A cet effet, en Mars 2011, j’ai mis en place une structure, dénommée Fondation pour la Promotion de la Santé Maternelle et Infantile pour la réduction de la morbidité et mortalité maternelle et infantile en Guinée.
Ma vision est celle de l’ONU-SIDA, à laquelle j’ai adhéré : « C’est qu’en Guinée qu’aucune femme ne meure en donnant la vie et qu’aucun enfant ne naisse avec le VIH/SIDA ».
»Il est très facile de casser et de détruire. Les héros, ce sont ceux qui font la paix et qui bâtissent. »
